Titre : | Cimetière des oranges amères : roman | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Josef Winkler (1953-....), Auteur; Éric Dortu, Traducteur | Editeur : | Lagrasse : Verdier | Année de publication : | 1998 | Collection : | Der Doppelgänger (Lagrasse), ISSN 1158-5544 | Importance : | 411 p. | Format : | 22 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-86432-288-7 | Prix : | 150 F | Langues : | Français (fre) Langues originales : Allemand (ger) | Mots-clés : | littérature étrangère, roman | Résumé : | Fuyant son village natal de Carinthie, dans le sud de l'Autriche, dont il décrivait l'intolérance et la cruauté dans le Serf, Josef Winkler se réfugie en Italie et tente, par l'écriture, de lutter contre les démons de son enfance.
Peine perdue : qu'il soit romain ou autrichien, le catholicisme, sous le faste de ses rites, semble devoir engendrer partout le même obscurantisme et la même cruauté. Aussi la splendeur des processions en l'honneur de la Vierge et des saints, la profusion ridicule des magasins de bondieuseries, la superstition partout répandue, sont-elles pour Winkler une source inépuisable de délectation qui alimente sa verve blasphématoire. Mais le regard de l'écrivain ne s'en tient pas à la pure satire. Dans les gares, sur les marchés, dans les jardins publics de Naples et de Rome, la vue des mendiants et des travestis ou le contact avec les jeunes prostitués et les voyous suscitent chez Joseph Winkler une connivence mêlée d'inquiétude, l'obligeant à prendre conscience de sa fraternité avec toutes les formes de marginalité, en même temps que remonte en lui le souvenir obsédant des prières de son enfance.
" Je suis contre la prière, mais je prie. Je suis contre l'amour et la haine, mais je hais et j'aime, je suis aimé et haï. " Brassant un monde où l'imaginaire, l'histoire et l'autobiographie sont étroitement mêlés, ce grand livre baroque composé dans une langue éblouissante, tel un nouveau Triomphe de la mort oscillant sans cesse entre la précision de l'observation et l'incantation extasiée, se veut à l'image du Cimetière des oranges amères de Naples, cette orangeraie plantée sur une ancienne fosses commune : le tombeau tragique et somptueux de tous les laissés-pour-compte de notre temps. |
Cimetière des oranges amères [texte imprimé] : roman / Josef Winkler (1953-....), Auteur; Éric Dortu, Traducteur . - Verdier, 1998 . - 411 p. ; 22 cm. - ( Der Doppelgänger (Lagrasse), ISSN 1158-5544) . ISBN : 978-2-86432-288-7 : 150 F Langues : Français ( fre) Langues originales : Allemand ( ger) Mots-clés : | littérature étrangère, roman | Résumé : | Fuyant son village natal de Carinthie, dans le sud de l'Autriche, dont il décrivait l'intolérance et la cruauté dans le Serf, Josef Winkler se réfugie en Italie et tente, par l'écriture, de lutter contre les démons de son enfance.
Peine perdue : qu'il soit romain ou autrichien, le catholicisme, sous le faste de ses rites, semble devoir engendrer partout le même obscurantisme et la même cruauté. Aussi la splendeur des processions en l'honneur de la Vierge et des saints, la profusion ridicule des magasins de bondieuseries, la superstition partout répandue, sont-elles pour Winkler une source inépuisable de délectation qui alimente sa verve blasphématoire. Mais le regard de l'écrivain ne s'en tient pas à la pure satire. Dans les gares, sur les marchés, dans les jardins publics de Naples et de Rome, la vue des mendiants et des travestis ou le contact avec les jeunes prostitués et les voyous suscitent chez Joseph Winkler une connivence mêlée d'inquiétude, l'obligeant à prendre conscience de sa fraternité avec toutes les formes de marginalité, en même temps que remonte en lui le souvenir obsédant des prières de son enfance.
" Je suis contre la prière, mais je prie. Je suis contre l'amour et la haine, mais je hais et j'aime, je suis aimé et haï. " Brassant un monde où l'imaginaire, l'histoire et l'autobiographie sont étroitement mêlés, ce grand livre baroque composé dans une langue éblouissante, tel un nouveau Triomphe de la mort oscillant sans cesse entre la précision de l'observation et l'incantation extasiée, se veut à l'image du Cimetière des oranges amères de Naples, cette orangeraie plantée sur une ancienne fosses commune : le tombeau tragique et somptueux de tous les laissés-pour-compte de notre temps. |
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