Titre : | Prosodie de la nature : fragments d'une physique poétique | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Antonio Prete (1939-....), Auteur; Arlette Estève, Traducteur; Pascal Gabellone, Traducteur | Editeur : | Nîmes : Théétète éd. | Année de publication : | 2004 | Collection : | Esthétique (Saint-Maximin), ISSN 1281-7376 | Importance : | 119 p. | Présentation : | couv. ill. | Format : | 24 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-912860-40-8 | Prix : | 17 EUR | Langues : | Français (fre) Langues originales : Italien (ita) | Résumé : | L'ordre physique des choses et la langue de la poésie, le visible et le nom : dans l'histoire et l'odyssée de ce rapport, ce livre mène des enquêtes, opère des rapprochements : la lumière, les astres, l'eau, les nuages, le feu, les plantes, les animaux habitent depuis toujours la poésie, ils sont la matière et la respiration de sa langue.
A une idée de la phusis vivante, telle qu'elle apparaît chez Empédocle et Lucrèce et encore chez les romantiques, s'ajoute et se superpose le sentiment de la condition " créaturale " par lequel le Cantique de frère Soleil inaugure la littérature italienne. Si la nature est devenue aujourd'hui opaque, inconnaissable, lointaine, il est possible d'en ressentir encore l'énergie, le rythme grâce aux poètes.
Ces fragments d'une " physique poétique " voudraient poser à nouveau, et, pour ainsi dire, déployer une question du jeune Leopardi qui semble adressée à notre temps : comment habiter la nature dans un monde dénaturé ? |
Prosodie de la nature [texte imprimé] : fragments d'une physique poétique / Antonio Prete (1939-....), Auteur; Arlette Estève, Traducteur; Pascal Gabellone, Traducteur . - Théétète éd., 2004 . - 119 p. : couv. ill. ; 24 cm. - ( Esthétique (Saint-Maximin), ISSN 1281-7376) . ISBN : 978-2-912860-40-8 : 17 EUR Langues : Français ( fre) Langues originales : Italien ( ita) Résumé : | L'ordre physique des choses et la langue de la poésie, le visible et le nom : dans l'histoire et l'odyssée de ce rapport, ce livre mène des enquêtes, opère des rapprochements : la lumière, les astres, l'eau, les nuages, le feu, les plantes, les animaux habitent depuis toujours la poésie, ils sont la matière et la respiration de sa langue.
A une idée de la phusis vivante, telle qu'elle apparaît chez Empédocle et Lucrèce et encore chez les romantiques, s'ajoute et se superpose le sentiment de la condition " créaturale " par lequel le Cantique de frère Soleil inaugure la littérature italienne. Si la nature est devenue aujourd'hui opaque, inconnaissable, lointaine, il est possible d'en ressentir encore l'énergie, le rythme grâce aux poètes.
Ces fragments d'une " physique poétique " voudraient poser à nouveau, et, pour ainsi dire, déployer une question du jeune Leopardi qui semble adressée à notre temps : comment habiter la nature dans un monde dénaturé ? |
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