Titre : | Jules Roy chez Charlot | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Guy Dugas (1950-....), Auteur | Editeur : | Pézenas : Domens | Année de publication : | 2007 | Importance : | 1 vol. (48 p.) | Format : | 17 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-915285-88-8 | Langues : | Français (fre) | Résumé : | On disait “Charlot” tout court. « Tu as vu Charlot ? », « Je vais chez Charlot…» (…) Il y avait de l’étrange, du mystère là-dedans. En même temps, cela ressemblait à un mot de passe, car on ne pénétrait pas dans la petite intelligentsia d’Alger sans Charlot ». Quoique le plus âgé de la bande, Jules Roy (1907-2000), de près de dix ans l’aîné d’Edmond Charlot, fut l’un des derniers à la rejoindre, « la bande à Charlot ». Avant, il y eut pour lui le temps du séminaire ; puis l’apprentissage du métier des armes. Ses premiers pas dans l’écriture, il les fit à la fin des années 20 sous le parrainage de Montherlant, puis dès 1936 dans l’amitié d’Armand Guibert et de Jean Amrouche qui le conduisit vers la poésie… Il fallut attendre le désastre et l’été 40 pour que Charlot et Julius se rencontrent enfin, quelques années encore pour qu’ils collaborent. A partir de 1942, et en moins de cinq ans, Jules Roy publiera cinq ouvrages aux éditions Charlot, et obtiendra le Prix Renaudot pour La Vallée heureuse (1946). Il y eut aussi quelques participations aux revues de la maison, la direction de la collection « Ciel et terre »… Puis ce fut la fin des éditions Charlot, « par le caprice d’un destin injuste ». Mais pas celle de cette extraordinaire complicité : lorsque plus de quarante ans plus tard, Charlot fait renaître la collection « Méditerranée vivante » à Pézenas où il s’est retiré, c’est à Julius qu’il fait appel pour un premier volume – et celui-ci lui donne des réflexions, A propos d’Alger, de Camus et du hasard (1982), puis une ardente Prière à Mademoiselle Sainte Madeleine (1984). |
Jules Roy chez Charlot [texte imprimé] / Guy Dugas (1950-....), Auteur . - Pézenas : Domens, 2007 . - 1 vol. (48 p.) ; 17 cm. ISBN : 978-2-915285-88-8 Langues : Français ( fre) Résumé : | On disait “Charlot” tout court. « Tu as vu Charlot ? », « Je vais chez Charlot…» (…) Il y avait de l’étrange, du mystère là-dedans. En même temps, cela ressemblait à un mot de passe, car on ne pénétrait pas dans la petite intelligentsia d’Alger sans Charlot ». Quoique le plus âgé de la bande, Jules Roy (1907-2000), de près de dix ans l’aîné d’Edmond Charlot, fut l’un des derniers à la rejoindre, « la bande à Charlot ». Avant, il y eut pour lui le temps du séminaire ; puis l’apprentissage du métier des armes. Ses premiers pas dans l’écriture, il les fit à la fin des années 20 sous le parrainage de Montherlant, puis dès 1936 dans l’amitié d’Armand Guibert et de Jean Amrouche qui le conduisit vers la poésie… Il fallut attendre le désastre et l’été 40 pour que Charlot et Julius se rencontrent enfin, quelques années encore pour qu’ils collaborent. A partir de 1942, et en moins de cinq ans, Jules Roy publiera cinq ouvrages aux éditions Charlot, et obtiendra le Prix Renaudot pour La Vallée heureuse (1946). Il y eut aussi quelques participations aux revues de la maison, la direction de la collection « Ciel et terre »… Puis ce fut la fin des éditions Charlot, « par le caprice d’un destin injuste ». Mais pas celle de cette extraordinaire complicité : lorsque plus de quarante ans plus tard, Charlot fait renaître la collection « Méditerranée vivante » à Pézenas où il s’est retiré, c’est à Julius qu’il fait appel pour un premier volume – et celui-ci lui donne des réflexions, A propos d’Alger, de Camus et du hasard (1982), puis une ardente Prière à Mademoiselle Sainte Madeleine (1984). |
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