Titre : | Pyrame et Thisbé : un opéra au miroir de ses parodies ; 1726-1779 | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Françoise Rubellin (1961-....), Directeur de publication | Editeur : | Les Matelles : Éd. Espaces 34 | Année de publication : | DL 2007 | Collection : | Théâtre du XVIIIe siècle, ISSN 1629-4882 | Importance : | 1 vol. (359 p.) | Présentation : | mus., couv. ill. en coul. | Format : | 23 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-84705-037-0 | Prix : | 23,60 EUR | Note générale : | Contient le livret de l'opéra : "Pyrame et Thisbé" / La Serre, et ses parodies par Roccoboni et Romagnesi (1726), un anonyme (1727), Favart (1740), Valois d'Orville (1740) et Riccoboni (1759)
En appendice, choix de documents
Index | Langues : | Français (fre) | Mots-clés : | opéra, parodie | Résumé : | Le mythe de Pyrame et Thisbé fut longtemps l’un des plus célèbres en Europe, spécialement du XVIe au XIXe siècle. Il inspira à Shakespeare, la même année, Roméo et Juliette et Le Songe d’une nuit d’été.
Théophile de Viau, Pradon, Puget de La Serre donnèrent trois tragédies sous ce titre au siècle suivant.
Source infinie d’inspiration pour les beaux-arts en Europe, il fut illustré notamment par les peintres Poussin, Leclerc, Van Dyck, Bramer, Hondius ; il orna toutes sortes de supports.
Pourquoi une telle fascination depuis Ovide ?
Au XVIIIe siècle, à peine un opéra a-t-il été représenté à l’Académie royale de musique de Paris, qu’il est parodié à la Comédie-Italienne ou dans les théâtres de la Foire. Après avoir pleuré à la tragédie en musique, le public s’empresse de rire lors de sa reprise burlesque avec Arlequin ou Polichinelle.
En 1726, deux jeunes violonistes, Rebel et Francœur, s’associent au librettiste La Serre pour donner une tragédie en musique, Pyrame et Thisbé, à partir d’un mythe célèbre à l’origine de Roméo et Juliette. Cet opéra rencontre alors un vif succès, comme en témoignent, consécration paradoxale, les multiples parodies qu’il inspire à ses contemporains. Si une parodie se savoure par rapport à l’œuvre qu’elle prend pour cible, s’y ajoute le plaisir de la lecture en série : dans les cinq que nous publions, on verra que le monstre de l’opéra devient selon les auteurs un cerf, un lion, un loup, un trio médical...
Ces parodies toucheront aujourd’hui aussi bien des comédiens, des metteurs en scène, des musiciens et musicologues, des amateurs de théâtre, que des lecteurs prêts à rire, tout simplement. |
Pyrame et Thisbé [texte imprimé] : un opéra au miroir de ses parodies ; 1726-1779 / Françoise Rubellin (1961-....), Directeur de publication . - Éd. Espaces 34, DL 2007 . - 1 vol. (359 p.) : mus., couv. ill. en coul. ; 23 cm. - ( Théâtre du XVIIIe siècle, ISSN 1629-4882) . ISBN : 978-2-84705-037-0 : 23,60 EUR Contient le livret de l'opéra : "Pyrame et Thisbé" / La Serre, et ses parodies par Roccoboni et Romagnesi (1726), un anonyme (1727), Favart (1740), Valois d'Orville (1740) et Riccoboni (1759)
En appendice, choix de documents
Index Langues : Français ( fre) Mots-clés : | opéra, parodie | Résumé : | Le mythe de Pyrame et Thisbé fut longtemps l’un des plus célèbres en Europe, spécialement du XVIe au XIXe siècle. Il inspira à Shakespeare, la même année, Roméo et Juliette et Le Songe d’une nuit d’été.
Théophile de Viau, Pradon, Puget de La Serre donnèrent trois tragédies sous ce titre au siècle suivant.
Source infinie d’inspiration pour les beaux-arts en Europe, il fut illustré notamment par les peintres Poussin, Leclerc, Van Dyck, Bramer, Hondius ; il orna toutes sortes de supports.
Pourquoi une telle fascination depuis Ovide ?
Au XVIIIe siècle, à peine un opéra a-t-il été représenté à l’Académie royale de musique de Paris, qu’il est parodié à la Comédie-Italienne ou dans les théâtres de la Foire. Après avoir pleuré à la tragédie en musique, le public s’empresse de rire lors de sa reprise burlesque avec Arlequin ou Polichinelle.
En 1726, deux jeunes violonistes, Rebel et Francœur, s’associent au librettiste La Serre pour donner une tragédie en musique, Pyrame et Thisbé, à partir d’un mythe célèbre à l’origine de Roméo et Juliette. Cet opéra rencontre alors un vif succès, comme en témoignent, consécration paradoxale, les multiples parodies qu’il inspire à ses contemporains. Si une parodie se savoure par rapport à l’œuvre qu’elle prend pour cible, s’y ajoute le plaisir de la lecture en série : dans les cinq que nous publions, on verra que le monstre de l’opéra devient selon les auteurs un cerf, un lion, un loup, un trio médical...
Ces parodies toucheront aujourd’hui aussi bien des comédiens, des metteurs en scène, des musiciens et musicologues, des amateurs de théâtre, que des lecteurs prêts à rire, tout simplement. |
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