Titre : | Les quatre saisons de monsieur Monet | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Denis Drummond (1955-....), Auteur | Editeur : | Pézenas : Domens | Année de publication : | impr. 2010 | Collection : | Littérature (Pézenas), ISSN 1771-9305 | Importance : | 1 vol. (197 p.) | Présentation : | couv. ill. | Format : | 20 cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-2-357-80016-8 | Prix : | 15 EUR | Langues : | Français (fre) | Résumé : | Hanna le vit la première fois sur le quai n° 7. Il déambulait, un baluchon jeté sur l'épaule, feignant d'hésiter entre deux trains pour finalement n'en prendre aucun, puis disparaître dans l'escalier desservant le passage qui relie sous les voies la rue de Rome à la rue de Londres.
Elle vit sa tête plonger entre les barreaux rouges au moment où, son wagon s'élançant dans un mouvement parallèle, l'instant retenu jusqu'au ralenti, sa chevelure blanche un peu dégarnie ondulait sur la nuque au rythme des marches. Ce visage lui parut être une étrange figure de jeunesse, un port calme protégé par des rides creusées en sillons comme on borde un champ de fossés pour la pluie.
Elle savait d'une femme qui se faisait appeler La Goule que cet homme, connu sous le nom de Monsieur Monet, ne s'appelait pas Claude et vivait gare Saint-Lazare depuis plus de trente ans à l'emplacement des anciens docks de l'Ouest. |
Les quatre saisons de monsieur Monet [texte imprimé] / Denis Drummond (1955-....), Auteur . - Domens, impr. 2010 . - 1 vol. (197 p.) : couv. ill. ; 20 cm. - ( Littérature (Pézenas), ISSN 1771-9305) . ISBN : 978-2-357-80016-8 : 15 EUR Langues : Français ( fre) Résumé : | Hanna le vit la première fois sur le quai n° 7. Il déambulait, un baluchon jeté sur l'épaule, feignant d'hésiter entre deux trains pour finalement n'en prendre aucun, puis disparaître dans l'escalier desservant le passage qui relie sous les voies la rue de Rome à la rue de Londres.
Elle vit sa tête plonger entre les barreaux rouges au moment où, son wagon s'élançant dans un mouvement parallèle, l'instant retenu jusqu'au ralenti, sa chevelure blanche un peu dégarnie ondulait sur la nuque au rythme des marches. Ce visage lui parut être une étrange figure de jeunesse, un port calme protégé par des rides creusées en sillons comme on borde un champ de fossés pour la pluie.
Elle savait d'une femme qui se faisait appeler La Goule que cet homme, connu sous le nom de Monsieur Monet, ne s'appelait pas Claude et vivait gare Saint-Lazare depuis plus de trente ans à l'emplacement des anciens docks de l'Ouest. |
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